Theater of Salvation CNR/Wagram Music - 1998 Disponible à partir du 11 février
2 - Babylon - 6:08 3 - Headless Game - 5:27 4 - Land of the miracle 6 :31 5 - Wake up the king - 5:40 6 - Falling Down - 4:34 7 - Arrows Fly - 5:03 8 - Holy Shadows - 4:29 9 - Another Time - 4:01 10 - Unbeliever - 5:44 11 - Heart of Temptation - 15:46
Alors ? N'est t elle pas belle la pochette du très attendu nouvel album d'Edguy ? Elle rappelle un peu celle d'Angel Cry d'Angra, surtout le ciel rouge et la statue ailée. Pour avoir plus de détails sur ces phénomènes du heavy métal allemand (23 ans de moyenne d'âge) qui en sont à leur 4ème album (!!!). Moins d'un an après la sortie de "Vain Glory Opéra", qui avait vraiment sensation parmi les amateurs du genre, malgré une distribution au compte goutte, Edguy remet le couvert avec Theater of salvation. Il devrait à nouveau combler les adeptes de Heavy/Speed mélodique, que l'on pourrait situer entre Blind Guardian et Gamma Ray. Produit par le groupe, et cette fois, sans invités prestigieux, on retrouve le chant peu commun de Tobias Sammet (apparemment, c'est lui le chef...à 20 ans !), qui à un peu évolué vers un registre se rapprochant de celui de Geoff Tate de Queensrÿshe (comme sur "The unbeliever"). Beaucoup de churs assez fantastiques, et c'est surtout de là que viens le côté Blind Guardian (y'a pire !). Sans beaucoup de démonstrations instrumentales, Theater of Salvation se démarque par l'excellence des compositions, où les clichés du style, que l'on pouvait rencontrer sur "Vain Glory Opéra" et les quelques "maladresses", comme l'intro au clavier du titre "Vain Glory Opéra" semble avoir disparus. Le revers de la médaille, c'est que les titres sont moins immédiats, plusieurs écoutes sont nécessaires pour rentrer dans l'atmosphère de l'album. Il reste néanmoins de véritables hymnes (Headless game, ça va être une tuerie en concert), mais il y a ici un nivellement de la qualité des chansons, ce qui fait qu'il y a moins de points d'orgues par rapport à l'album précèdent, mais l'album tiens bien la distance et son écoute intégrale est passionnante. La pastèque sur la pièce montée, c'est le final "Heart of temptation", de plus de 13 minutes, après une intro à la "Divine Wings of tragedy" de Symphony X, une composition "à tiroirs", sautant d'une chevauchée helloweenesque à une partie acoustique ou symphonique en passant par un refrain "churs de l'armée rouge". Une part de mystère demeure dans la partie cachée de ce dernier titre : même à l'envers, je n'ai pas compris le dialogue. Si c'est de l'allemand, et si quelqu'un pouvait déchiffrer, j'aimerais bien savoir ce que les deux personnages se racontent. Alors, pour
les non-initiés aux délices d'Edguy, "Vain
Glory Opera" ou "Theater of Salvation" ?
Line-up
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