Vanden
Plas - Beyond Daylight Vanden
Plas en France, nous connaissons bien : nous avons pu apprécier
à plusieurs reprises les progrès constants du groupe sur
album, mais assez régulièrement aussi sur scène.
Ce n'est donc pas vraiment une surprise lorsque nous apprenons que ce
nouvel album a été quasiment produit par le groupe lui-même,
et le résultat de cet exercice délicat est très convaincant
de part la qualité des arrangements et des prises de sons. Artistiquement,
l'album se situe un peu entre le côté progressif riche en
variations d'ambiances de The God Thing (grâce aux
superbes claviers de Günter Werno) en conservant un peu le
son Heavy et la maturité des compositions de Far
Off Grace. Dans des proportions variées, sur chaques titres
figurent des passages techniques, voir purement Heavy (Free The fire,
efficace !) qui laissent souvent la place des accalmies acoustiques guitare/piano
(Can You Hear Me) assez nombreuses ce qui ajoute un trait de délicatesse
dans les neuf nouvelles chansons d'un album résolument sans remplissage.
Au fils des albums, nous sentons le groupe de plus en plus sur de lui
instrumentalement : il a gagné énormément en souplesse
rythmique, le chant de Andy Kuntz et surtout les mélodies vocales
sont de plus en plus peaufinés. L'évolution est moins sensible
que sur les précédents efforts, mais le travail d'orfèvrerie
rend particulièrement accessible a toutes les oreilles le métal
progressif mélodique des Allemands.
Stygma
IV - The Human Twilight Zone Pas de changement de nom cette fois pour Stygma IV. Non, cette fois la préoccupation du groupe semble avoir été portée ailleurs : Phobia, le précédent album de ce groupe qui avait pourtant fortement impressionné avec The Court Of Eternity, fut clairement un échec artistique, d'une part avec de moins bonnes chansons d'autre part une production indigne d'un groupe possèdent un tel potentiel. C'est donc dans le domaine du songwriting que le groupe c'est vivement ressaisit sur The Human Twilightzone, rendant plus intense leur Heavy Metal sombre et complexe, dominé par l'indéniablement le point fort de la formation, le chant de Ritchie Krenmaier, évoluant quelque part entre Dio et Dee Snider. Malheureusement, le groupe bute un peu à nouveau sur la production, quelconque, qui aurait mérité plus d'attention, bien que supérieure à celle de Phobia. Certains progrès (la guitare en particulier : Gunter Maier semble aimer Uli Jon Roth !) et un ressaisissement salutaire, bien qu'incomplet : hautement recommandable, pour amateurs d'un Heavy Metal différent (les fans d'Evergrey apprécieront beaucoup à mon avis).
Running
Wild - The Brotherhood M. Rock'n'Rolf alias Rolf Kasparek, le chanteur-guitariste et surtout patron de Running Wild se fout du monde ! Running Wild est un des plus gros groupe de Heavy Metal allemand qui vend des palettes entières d'albums, de merchandising, possède des légions de fans et rempli les salles de concerts outre-Rhin. J'adore Running Wild mais les artistes ont-ils le droit de capitaliser à ce point sur l'indéfectible loyauté des fans ? Ce nouvel album contient encore pas mal de brûlots à faire irrémédiablement secouer la tête (Welcome To Hell), de superbes parties de guitares (The Ghosts), de chant puissant et un rythme à vous rendre prompt à appuyer sur le champignon sur l'autoroute, autrement dire, le syndrome ZZ Top. D'ailleurs la comparaison n'est pas si anodine, il suffit d'écouter un titre comme Crossfire pour voir certains points communs... L'objet de ma déception réside en la production moyenne et la batterie programmée : c'est ça le Heavy Metal ? On ferme les yeux pour une auto-production avec de petits moyens mais ici, on frôle l'escroquerie. Bien entendu, sur Victory c'était déjà le cas, mais cela pouvait encore passer pour un accident de parcourt du à la défection de Jörg Michael pour intégrer de manière plus exclusive Stratovarius. Mince, lorsque l'on apprend que le batteur loue ses services pour un projet mineur comme Infinity alors qu'il pourrait à lui seul transformer Running Wild en studio, quitte à se faire remplacer pour la tournée et lorsque l'on entend la différence entre les deux derniers albums et des brûlots comme The Rivalry ou Black Hand Inn, il y a vraiment de quoi être aigri. A part ça, les chansons sont vraiment cools, globalement meilleure que sur Victory, et je crois que c'est un des albums des plus mélodique du groupe avec les mélodies à la guitares imparables, qui elle aussi, auraient pu être mieux desservies par la prod. Comme c'est agaçant...:-)
Squealer
- Under The Cross Il survient parfois des paradoxes bien curieux dans le métal : presque en même temps que le nouvel album des énormes Running Wild et leur production à quatre sous, voici le nouvel album des seconds couteaux de Squealer, et là, accrochez-vous : la machine Mike Terrana (Rage) à la batterie, enregistré en Allemagne part Tommy Newton (Ark, Helloween, etc ), mixé par Andy Sneap (Testament, Nevermore, Machine Head ) en Angleterre et finalisé et masterisé en Finlande par Mika Jusila et Miko Karmila (Stratovarius, Nightwish, Edguy ). Même si le chanteur, c'est le boss d'AFM, l'éditeur allemand des blockbusters Avantasia et Edguy, c'est tout de même du délire non ? Alors ben oui, ça sonne plutôt bien ! Seulement les compositions représentent toujours le même Heavy très classique un peu thrashy (une pointe de Testament) plutôt banal même si certaines chansons restent assez accrocheuses. En tous cas, c'est probablement le meilleur CD du groupe grâce à l'emballage qui le rend bien sympa pour les fans du genre. Pour plus d'infos, vous pouvez lire les chroniques de Made For Eternity et The Prophecy, les deux précédents albums.
Seven
Witches - Xiled To Infinty And One Dommage
dommage
Vision
Divine - Send Me An Angel 35.000 exemplaires, c'est approximativement le nombre d'exemplaire du premier album qui a été écoulé ce qui est un chiffre qui commence à devenir intéressant pour un début, de quoi mettre le paquet sur le deuxième album. De plus, le second volet du projet de Fabio Lione (Chant, Rhapsody) et Olaf Thörsen (guitares, Labyrinth) semblait plutôt bien attendu par les fans des deux groupes... Autant le dire tout de suite, Send Me An Angel n'est pas vraiment le second album idéal pour la carrière d'un groupe : la production est très moyenne (un pauvre son de batterie), les chansons peu transcendantes et la reprise de Aha particulièrement ratée. Bref, moins bon que le premier album, c'est un Labyrinth au rabais avec des lignes mélodiques peu follichonnes, et je préfère nettement dans le style le chanteur Rob Tyrant, plutôt qu'un Fabio Lione en demi-teinte qui est loin d'être aussi bon que dans Rhapsody. Instrumentalement, on ne peut pas retirer aux musiciens le fait de vraiment savoir jouer avec de belles parties de guitares/claviers mais Send Me An Angel est à réserver exclusivement pour les fans des musiciens. Ma note est encore assez généreuse diront certains mais que fait Olaf Thörsen ?
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