Halford
Resurrection
Sanctuary/NTS

1. Resurrection
2. Made in Hell
3. Locked and Loaded
4. Night Fall
5. Silent Scream
6. The One I Love to Hate
7. Cyberworld
8. Slow Down
9. Twist
10. Temptation
11. Drive
12. Saviour

Total : 48'38

 

Rob Halford, qui avait décidé de quitter Judas Priest pour d'autres horizons musicaux (Fight, Two) nous fait un retour au Heavy Metal ayant des airs de "reprenez-moi dans le groupe". Pour cela, que faire de mieux pour présenter l'affaire que le producteur des deux derniers albums solo de Bruce Dickinson ?

Roy Z connaît bien son affaire et a cuisiné les compositions du God Of Metal façon "plus Judas que Judas" avec un son à décoller la tapisserie. Les guitares de Mike Chlasciak et de Patrick Lachman sont énormes, grasses et nombreuses, dans la pure tradition Downing/Tipton. Rob en forme exceptionnelle, comme le montre le fabuleux premier titre Ressurection, digne des meilleurs titres de Painkiller, comme pour montrer à tous qu'il est vraiment de retour. Le soufflet ne retombe par sur le second titre, Made in Hell, et enfonce les clous sur la tenue de cuir que le chanteur n'aurait jamais du remiser. Locked and Loaded et Night Fall, deux titres plus conventionnels sont suivis par la plus longue chanson de l'album, Silent Scream, une sorte de ballade qui dégénère en Heavy furieux et qui évoque le fameux Beyond the Realm of Death. Au milieu de l'album surgit duo Dickinson/Halford pour The One I Love to Hate, excellent titre plus proche de ce que Bruce a fait avec avec The Chemical Weeding que du reste de l'album de Rob Halford. Le Cyberworld au tempo rapide laisse place à la lourdeur oppressante de Slow Down enchaînés avec Twist et Temptation, deux titres relativement mélodiques, mais probablement les moins intenses de l'album. L'affaire redémarre avec Drive, très groovy et conclue en beauté par l'infernal Saviour.

Un "best-of" de tous les albums de Judas Priest des 80's (Screaming for vengeance, Defender of the Faith, Painkiller…), mais avec le son surpuissant des 00's. Rob Halford réussi avec Resurrection ce que Bruce Dickinson avait fait avec Accident of Birth : un album mettant en évidence l'étendue du talent du chanteur, dont le seul reproche sera de manquer un peu d'homogénéité et de constance. En conclusion, à la question "Rob Halford doit t-il rejoindre Judas Priest ?" On pourrait répondre "Pourquoi faire ?".

Titre favori : Resurrection

 

Le groupe :
Rob Halford - Chant
Mike Chlasciak - Guitares
Patrick Lachman - Guitares
Ray Riendeau - Basse
Bobby Jarzombeck - Batterie

Site officiel : http://www.robhalford.com/

 

 

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