Rhapsody
Rain Of A Thousand Flames
LMP/NTS

1 - Rain Of A Thousand Flames - 3:12
2 - Deadly Omen - 1:17
3 - Queen Of The Dark Horizons - 13:43
4 - Tears Of A Dying Angel - 6:23
5 - Elnor's Magic Valley - 1:41
6 - The Poem's Evil Page - 4:04
7 - The Wizard's Last Rhymes - 11:20

Rhapsody, porte-drapeau du métal symphonique, est un probablement dans ce microcosme et même au-delà, le groupe actuel le plus remarqué, adulé et aussi, un des plus décrié. Entre les coups de génies discographiques de cette formation italienne, il faut dire aussi que Rhapsody prête parfois le flan à la critique, notamment avec une première tournée en première partie de Stratovarius assez laborieuse. Et ce n'est pas avec Rain Of A Thousand Flames qu'ils feront taire les snobs railleries des autoproclamés "vrais métalleux" et des soi-disant experts de "vraie musique classique" tant ce disque semble cristalliser tous ces excès que l'on déteste ou vénère.

Surprenant est vraiment l'adjectif qui convient le mieux à cet "album", car oui, avec 42 minutes et 7 titres, nous pouvons le considérer comme tel, même si la sortie du "vrai prochain" est imminente.
Le premier titre portant le nom de l'album cueille ainsi à froid l'auditeur avec sa cadence infernale et le chant de Fabio Lione particulièrement agressif. Assez linéaire mais non dénué d'une certaine efficacité, ce titre n'est pas la première surprise de l'album. Cependant le meilleur reste à venir car après une courte introduction (Deadly Omen), vient Queen Of The Dark Horizons, un sublime titre de plus de 13 minutes où sous fond d'orchestrations grandioses, chœurs, voix féminines et ambiances sombres riches en émotions, défini peut-être l'orientation future du groupe. Ce titre serait inspiré de la musique d'un film Italien, Phenomena, dont la B.O. est de Goblin, un groupe progressif, Italien lui aussi, maintenant disparu. Après un tel chef d'œuvre, il est ensuite très difficile d'affronter les longs passages narratifs "un peu" ridicules de Tears Of A Dying Angel qui aurait pourtant été un excellent titre sans ce passage que j'ai vraiment du mal à supporter.
La magie reprend ses droits pendant 1 minute 41 avec un sublime instrumental au violon, dont on regrette vraiment qu'il ne soit pas intégré à une vraie chanson (Elnor's Magic Valley). Après The Poem's Evil Page, l'album se termine avec The Wizards Last Rhymes, reprenant le thème de la Symphonie Du Nouveau Monde d'Antonin Dvorak : cela ne vous dit peu-être rien mais je peux vous assurer que tout le monde connaît cette mélodique, au summum de la grandiloquence, qui siée tout à fait à Rhapsody.

En effet, le fait que les deux meilleurs titres de ce disque sont inspirés d'oeuvres existantes et que l'album soit peu homogène, sont les seuls indices qui suggèrent que nous n'avons à faire à un nouvel album. En cela le groupe gâte vraiment ses fans, en considérant l'imminence de la sortie du prochain album dont on espère qu'il évitera les travers narratifs de cet apéritif fort consistant.


Titre favori : Queen Of The Dark Horizon

 

Le groupe est composé de :
Fabio Lione : chant
Luca Turilli : guitares
Alex Staropoli : claviers
Alessandro Lotta : basse
Alex Holzwarth : batterie

Albums :
Lengendary Tales - 1997
Symphony Of Enchanted Lands - 1998
Dawn Of Victory - 2000
Rain Of A Thousand Flames - 2001

Site officiel français :
http://www.rhapsody.fr.st/

Site officiel suédois :
http://hem1.passagen.se/tobiasha/rhapsody/

 

 

 

 

 

 

 

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