Symphony X
V
Metal Blade/NTS
1.
Prelude 1:07
2. Evolution (the Grand Design) 5:20
3. Fallen 5:51
4. Transcendence 0:38
5. Communion and the Oracle 7:45
6. The Bird-Serpent War/Cataclysm 3:59
7. On the Breath of Poseidon 3:04
8. Egypt 7:04
9. Death of Balance/Lacrymosa 3:42
10. Absence of Light 4:58
11. A fool's paradise 5:48
12. Rediscovery 1:24
13. Rediscovery pt. II - The New Mythology 11:57
Total
: 62:37
L'aventure
de ce groupe américain commença en 1994 avec une première démo, Dance
Macabre, puis un premier album auto-intitulé déjà intéressant
et couronné de succès au Japon. Il s'en est suivit du recrutement d'un
nouveau chanteur, Russel Allen pour la seconde réalisation du groupe,
The Damnation Game (1995) : très bon disque affichant clairement
le potentiel important du groupe et dont nous retiendrons les fameux The
Edge Of Forever, Secrets et Dressed To Kill.
La véritable explosion du talent de ce groupe se produira avec l'incontournable
The Divine Wings of Tragedy, composé d'une succession de
joyaux de métal néoclassique et symphonique (Out of the Ashes, Of Sins
And Shadows, The Witching Hour, etc...).
Il s'agit à ce moment, de la meilleure assimilation d'éléments de musique
classique dans des compositions de Heavy Metal, cimentée par une production
très rigoureuse. Twilight in Olympus, le 3ème album,
amorce un virage plus progressif avec davantage de structures complexes
(Orion The Hunter, In The Dragon's Den...). Par manque de temps,
conséquence directe de la pression imposée par la maison de disque japonaise
(Zero Corp, qui depuis a fait faillite), le groupe n'aura pas le temps
de peaufiner son œuvre, et d'integrer le long morceau-titre à l'album.
Après une longue attente, voici V - The New Mythology Suite,
un concept-album sur la naissance, l'ascension et la déchéance d'Atlantis,
pour lequel le groupe a pris tout le temps nécessaire à
sa conception.
Dès
l'introduction symphonique (Prelude), les arrangements sont dignes
des plus grands compositeurs de musiques de films (Michael Kamen, Trevor
Jones, Dany Elfman…). Les choses sérieuses débutent par un fantastique
morceau présentant le début de l'histoire basé sur la légende d'Atlantis,
Evolution, toujours survolé de chant merveilleux de Russel
Allen, un Ronnie James Dio des temps modernes. Un parallèle
intéressant peut être fait, avec cette chanson, annonçant la naissance
des Atlantes et Dawn of a million souls, ouvrant le deuxième
volet de Universal Migrator du projet Ayreon. En
effet, à part le fait d'être aussi un des plus belles chansons de l'album,
elle est interprétée également par Russel Allen et annonce aussi
une naissance, celle de l'univers à partir du Big-Bang.
Le ton est donné,
ce disque est résolument Heavy : la guitare de Michael Romeo, un
compromis entre le néoclassique de Yngwie Malmsteen et le progressif
de John Petrucci, est omniprésente, agressive, voir même un peu
Thrash sur les riffs emmenant la section rythmiques dans des méandres
complexe de breaks, contre-breaks et accélérations. Une démonstration
de virtuosité, un "grand huit" musical alliant une certaine
qualité mélodique que l'on retrouve dans un style différent, chez le Awake
de Dream Theater. La musique n'est pas un support inerte
pour servir de base à une quelconque démonstration guitaristique, mais
suit celle-ci dans un ensemble cohérent avec un parfait équilibre entre
les espaces musicaux de chaques protagonistes.
Chacuns des
titres sont entremêlés de transitions symphoniques des plus spectaculaires,
d'autant plus remarquables qu'il en résulte une fusion entre les instruments
symphoniques et Electriques, dont The Death Of Balance / Lacrimosa
est l'exemple le plus représentatif. Magique. La liaison entre les éléments
symphoniques et électriques est assurée par le claviériste Mike Pinella.
Les sonorités et ambiances qu'il imprime à l'ensemble sont vraiment inédites,
et pourtant parfaitement assimilées à l'aspect classique des orchestrations.
The
New Mythologie suite repousse les frontières établies dans le
domaine des arrangements et de l'intégration d'éléments de musique classique
sur une structure métal. Résolument différent du fantastique Divine
Wings Of Tragedy, V est un second chef d'œuvre du groupe, s'aventurant
encore plus loin sur les terrains progressifs suggérés sur Twilight
in Olympus : les amateurs de métal progressif trouveront ici un
second groupe à vénérer, les musiciens, une mine d'informations et les
amateurs de métal symphonique seront de toutes façons, comblés.
Titre
Favori : Evolution

Musiciens
Russel Allen - chant
Michael Romeo - guitares
Michael Pinnella - claviers
Mike LePond - basse
Jason Rullo - batterie
Discographie
Symphony X - 1994
The Damnation Game - 1995
The Divine Wings of Tragedy - 1996
Twilight In Olympus - 1998
V - 2000
Sur
Internet
The Edge Of Forever - Site officiel
http://www.symphonyx.org/
Twilight In Web - Site en français
http://www.symphonyx.fr.st/
The Eyes Of Medusa - Site en français
http://listen.to/teom
Retour
|