Steel Prophet
- The Book Of The Dead C'est le 7ème véritable album studio de ce groupe américain particulièrement persévérant. Et être persévérant, ça a parfois du bon car à chaque nouvel album, la recette s'en trouve améliorée, à tel point que sur The Book Of The Dead, elle commence à devenir réellement savoureuse. La principale influence reste Iron Maiden, que la mélodie à la guitare de Escaped ne viendra pas contredire, mais on pardonnera bien volontier cette petite "reprise" de The Trooper tant le résultat est excellent. Aussi, la production est très honorable avec une bonne puissance de feu, et le chant est devenu vraiment bon, évoquant un métissage du chant de Bruce Dickinson et de celui de Geof Tate et rapelle énormément le chanteur de Lethal (groupe qui semble avoir disparu de la circulation...). Avec les qualités démontrées sur The Book Of The Dead, nous serons encore plus nombreux à attendre avec un peu plus d'impatience le prochain album. Peu innovant, mais on applaudit tout de même !
Insania Stockholm
- Sunrise in Riverland J'ai rarement
vu un pompage pareil et Timo Tolkki en avalerait de travers
sa Heineken s'il écoutait les 12 titres plutôt bien ficelés
de ce deuxième album et probablement même que ça
doit être déjà fait quand on sait où l'album
a été enregistré :-).
At Vance -
Dragonchaser Troisième album de At Vance (voir les chroniques de No Escape et Heart Of Steel), mais toujours ce même immobilisme créatif : une reprise instrumental de musique classique (ici la 5ème symphonie de Beethoven), une ou deux ballades, quelques chansons rapides, une reprise de Abba (The winner Takes It All) et une production très aseptisée. C'est dommage que cette formation se contente de Speed mélodique de seconde zone car des musiciens comme Olaf Lenk (guitares) et surtout Oliver Hartmann (chant) sont pétris de talents. Il suffit d'écouter les interventions du chanteur chez At Vance comme sur le Avantasia de Tobias Sammet pour se rendre compte de son potentiel. Le groupe a promis d'ailleurs de sérieux changements ( ?) dans la suite de la carrière du groupe, qui mettra peut être à terme à ce sur-place. Enfin, ne vous méprenez pas, c'est un bon disque tout de même
Jacobs Dream
- Theater Of War Après un premier album très réussi l'année dernière, Theater Of War fait un peu figure de déception. En effet, l'originalité de chansons comme The Madhouse Of Cain semble avoir disparus au profit d'un heavy plus conventionnel à la rencontre d'un Queensrÿche prudent et d'un Iron Maiden un peu terne. La production, très intéressante et originale dans le premier, est ici sourde et sans reliefs. Quelques titres sortent du lot, mais c'est curieux comme ce disque sonne davantage comme "le premier album" par rapport à leur véritable premier album. Pour les fans du style.
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